François VALENTIN

  Notes générales :

RENSEIGNEMENTS DIVERS Renseignements familiaux divers VALENTIN François" lequel n'a reçu à sondécès que l'extrême onction ayant été surpris d'unefaiblesse qui l'a réduit dans l'impossibilité de pouvoir recevoir les autres sacrements" (sic)
Divers perso "Une affaire de famille".
Le 29/10/1737, à la grange de la Puge, paroisse de Plombières, à trois heures derelevée, François VALENTIN, laboureur à la Grange de la Grande demoiselle a reconnu avoir vendu pour toujours à HUCHERE (sic) François VALENTIN demeurant en ladite Grange de la Grande Demoiselle pour le prix de trois mille cinqu cents francs une maison, grange etc... l'acquéreur devra acquitter des montant de la vente, enréglant certains créanciers du vendeur auquel il verse comptant la somme de deuxmille quatre vingt-un francs et 8 gros et les sept cents francs restant seront payés par l'acquéreur à ses autres frères et soeurs tant du premier que dusecond lit après le décès dudit vendeur et de Barbe GREMILLOT sa femme.
On enchaîne le même jour une heure après à quatre heure de relevée on passeà lasignature d'un contrat de mariage entre Huchère François VALENTIN, fils deFrançois et Barbe GREMILLOT ses père et mère d'une part et Catherine MAURICE fille de Jacques MAURICE laboureur à la Puge paroisse de Plombières, et de MarieANTOINE. Ledit Huchère François VALENTIN, futur époux assisté, autorisé et conseillé duditFrançois VALENTIN son père, de Gabriel MARTIN laboureur en ladite grange de la Grande demoiselle, son oncle et aussi de Jacques DESCHASEAUX laboureur aux grange de Plombières son oncle et paprrain et Catherine MAURICE eet autorisée de JacquesMAURICE et Marie ANTOINE ses père et mère et Jacques MAURICEle jeune laboureur aux Granges de Plombières son frère.
La suite ne se déroule pas comme prévu dans l'acte de vente. Les termes du paiement sont contesté mais pour éviter un procès toujours coûteux on transige...
Le 10/02/1738 à Plombière, Ban d'Ajol, dix heures du matin pardevant le Tabelliion général résidant à PLOMBIERES en présence des témoins sont comparus :
1) Joseph VALENTIN laboureur demeurant à GRUIE dépendance de VAUVILLERS, comté de BOURGOGNE (Gruey les Surances aujourd'hui dans les Vosges, Vauvillers étantdans la haute Saône) et
2) Catherine VALENTIN fille majeure, demeurant à Bellefontaine d'une part, et encore
3) Huchère François VALENTIN laboureur en la Grange de la Grande Demoiselle de la paroisse de Bellefontaine d'autre part,
lesquels étant sur le point d'entrer en procès et difficultés ensemble au sujetde la succession de feue ANNE LAGORCE, mère desditts Joseph et Catherine les VALENTIN, femme en première noce audit François VALENTIN pour laquelle succession Joseph et Catherine ont chacun leur part en portion dans une maison et grange,meix,jardin, près, champs et terres de dépendances appelée la Grange de la Grande Demoiselle, avec les dommages et intérêts depuis le décès de ladite LAGORCE, laquelle maison avait été néanmoins vendue en sa totalité par ledit Francois VALENTIN audit Huchère son fils par contrat reçu du notaire soussigné le24/10/1737 avec promesse faite par François VALENTIN de garantir la totalité....
Les dites parties ont fait entre eux les traités et arrangements suivants tantau suejt de la succession mobilisée, qu'immobilisée eschues audit Joseph et Catherine par le décès d'Anne LAGORCE leur mère.... dont ils ont un huitième, ainsi de la succession qui pourra leur obvenir par le décès de François VALENTIN leur pèreen quoi le tout pourra consister comme s'ensuit...
Savoir que lesdits Joseph et catherine VALENTIN déclarent se désister pour toujours sans révoquer de tous droits qu'ils peuvent avoir et prétendre à cause de la succession de ladite Anne LAGORCE, déclarant se désister au profit dudit Huchère françois VALENTIN de tous droits et action, paprts qui pourront par et après le décès du dit François VALENTIN au moyen d'une somme de cinq cent francs que ledit François VALENTIN ppèr s'oblige à payer audits Joseph et Catherine VALENTIIN à la St Jean Baptiste prochaine.
2) le 14/2/1738 à Pplombières au Ban d'Ajol, une heure de relevée pardevant le tabellion général résidant à Plombières, sont comparus Nicolas GROSJEAN laboureur à XERTIGNY, père et tuteur de Françoise GROSJEAN sa fille mineure de laquelle il se porte fort, d'une part et François VALENTIN laboureur demeurant à laGrange dela Grande Demoiselle à Bellefontaine et encore Huchère François VALENTIN----(pour les mêmes causes et mêmes raisons) concluent un accord moyennant deux cent cinquante francs.
3) Le 17/02/1738 à Plombière à dix heures du matin dans les mêmes conditions, accord conclu entre Gérard FORMET laboureur à BELLEFONTAINE et Magdelanie VALENTIN sa femme d'une part, François VALENTIN et son fils Huchère François d'autre part pour une somme de deux cent cinquante francs.
On remarquera l'écart de trois jours qui sépare chacun des trois actes qui mettent fin au conflit qui oppose François VALENTIN et son fils Huchère François aux frères et soeurs de ce dernier, ceci dénote soit qu'ils ne tiennent pas àse rencontrer, soit que François et Huchèrefrançois VALENTIN ne veulent pas affronter tout le monde en même temps.
- Il est évident que le conflit résultant de la succession ouverte à la suitedudécès d'Anne LAGORCE date de la disparition de celle-ci puisque dans l'arrangement conclu avec Joseph VALENTIN et Catherine sa soeur, ceux-ci réclament "dommageset intérêts" deppuis le décès de leur mère, qui estt lointain, puisqu'Huchère François, enfant du 2ème lit s'est marié le même jour que se réalisait la vente objet du litige.
- Les conditions faites dans la vente en ce qui concerne le montant qui doit être versé aux héritiers, frères et soeurs de Huchère François est loin du compte puisque seulement sept cent francs sont prévus pour l'ensemble, et que, selon la déclaration de Joseph et Catherine il leur revient un huitième, qui estime à 250 francs dans la convention.
- De toute façon Huchère François VALENTIN n'a pas les moyens financiers de faire face aux obligations résultants des accords conclus, devantt se solder à la St Jean Baptiste le 24/6.
- Le 12 juin 1738 à Plombièrs, Ban d'Ajol, dix heures du matin, Huchère FrançoisVALENTIN.... et Catherine MAURICE... ontt reconnu devoir à Demoiselle Anne DUROCH, veuve de feu Jean Pierre DESCHASEAUX, vivant marchand bourgeois de Plombières,y demeurant, la somme de 1400 francs... avec caution de Jacques MAURICE pèreet beau-père des débiteurs.
- Vu dans un acte notaire du 9/12/1739 Catherine et Marie les VALENTIN, soeurs,filles majeures demeurant à la Grange de la Grande Demoiselle acheter une petite maison à Plombières au Ban du Moulin.
- Marie VALENTIN est cinquième héritière connue d'Anne LAGORCE, sans doutte lestrois manquants pour faire huits parts ont-ils réglé d'autres façon leurs droits à la succession d'Anne LAGORCE.
Tous les actes repris dans cette notice ont été relvé dans les archives notariales de Plombières par M. ALTHOR UCGL 3676.880
On ne signalera jamais combien ce genre de recherche est fructueux puisque nousapportant les éléments de reconstitution de famille, des précisions géographiquessur l'habitat ou ils vivaient, l'étendue de leur patrimoine, leur situationsociale et encore les tensions qui pouvaient exister entre les membres d'une même famille.
En résumé nombre d'éléments qui ppourront "habiller" une généalogie puisement linéaire que l'on peur représenter ainsi.

François épousa Barbe GREMILLOT.

  Notes de mariage :

Contrat de mariage Me VALENTIN 17/10/1711 à BELLEFONTAINE

François épousa ensuite Anne LA GORCE OU GORSE. (Anne LA GORCE OU GORSE naquit en 1670 et est décédée le 11 Mar 1710 à Bellefontaine, Vosges, France.)