Antoine ROUGIER

  Notes générales :

RENSEIGNEMENTS DIVERS Renseignements familiaux divers Le 20 décembre 1761, il signa un contrat d'aprentissage de deux ans pour Camille, son frère de 17ans chez Honoré Laurent,charron.
En février 1776, il versa à son frère Camille 375 livres pour tous les droits paternels et maternels.
En février 1783, il reconnu à nouveau devoir à la luminaire et fabrique de l'eglise de la ville de l'Arbresle la pension annuelle de cinq livres au capital de cents livres créée par ses père etmère le 22 mars 1753.
En avril 1753, il fit une coupe de bois au territoire de Rousselat et en fit ladéclaration à la Maitrise des Eaux et Forêts de la province du Lyonnais commeil était prescrit depuis 1757 :"soixante pieds d'arbres, essence chène de l'âge prescrit par l'ordonnance".
Une constitution d'avoué en date du 29 décembre 1792 nous apprends que la contestation d'héritage avec Camille son frère n'était toujours pas règlée.
Le 9 septembre 1793, il se vit délivré un laisser-passez qui le décrivait commesuit : taille de cinq pieds un pouce, visage maigre, cheveux gris, petit front, yeux gris, dont un est viré, nezaquilin, bouche moyenne, petit menton. Il désirait se déplacer dans le district de Trévoux pour faire conduire les affairesde maison de Philibert Rougier, son fils qui était à l'Armée desAlpes.

  Événements les plus importants de sa vie :

• Profession: Vigneron.

Antoine épousa Claudine MERLIN, fille de Vincent MERLIN et Claudine CHARMET, le 3 Fév 1756 à Chatillon. (Claudine MERLIN naquit en 1734, décédé le 14 Avr 1757 à Chatillon et fut inhumé à Chatillon.)

  Notes de mariage :

Le contrat de mariage est signé le 5 janvier 1756. Claudine Chermet donneà sa fille une terre d'une bicherée située aux Suzellé. Le frère de la mariee, Jean Merlin donne à Claudine 200 livresléguées par leur père et 200 livres pour les bons et agréables qu'il a reçu d'elle, il ajoute un lit garni de sesrideaux enserge de pays avec son tour et deux draps en toile de ménage, ainsique deux habits selon sa condition. La mariée apporte un lit, une garde robe et son trousseau.Claudine Chermet promet en outre une cuve de 25 asnées et 24 livres provenant dela succession deClaude Merlin son fils qui était héritier de Benoîte Chatout. Jeanne Dru " pour donner des marques à sondit fils, futur époux et l'amitié qu'ellelui porte et pour témoigner la joie qu'elle adu présent mariage " fait donationentre vifs de tous ses biens meubles et immeubles. Cette donation est assortie de conditions qui ressemble à des obligations testamentaires : payer sesdettes, faire dire trente messes de l'office des trépassés pour le repos de son âme, payer à Jean-Baptiste et à Camille Roger (sic) ses deux autres fils 150 livres et en outre de faireapprendre un métier audit Camille dès qu'il seraen âge de le faire. Jeanne Dru se réserve en outre la moitié en usufruit de tous les biens donnés, lajouissance de la moitié des effetsmobiliers.

Antoine épousa ensuite Marguerite SIMON, fille de Pierre Philibert SIMON et Antoinette BOURDEL.