Pierre MONTEMONT
- Née: 13 Nov 1721, Rupt Sur Moselle, Vosges, France
- Mariage : Catherine PIERRAT le 9 Fév 1745 à Saulxures Sur Moselotte, Vosges, France
- Décédé(e): 16 Nov 1791, Rupt Sur Moselle, Vosges, France à l'âge de 70 ans
Notes générales :
RENSEIGNEMENTS DIVERS Renseignements familiaux divers En 1763, il fit édifier la Croix du PetitBouzon avec son épouse Confession catholique Ces partages ont commencé le 26 septembre 1754, date a laquelle Simon Montémont,l'un d'entre eux, qui s'est établi laboureur à Fousseramont dans la paroissede Saulxures sur Moselotte, reçoit une partie des biens de ses parents. L'acte du 10mars 1758 nous montre que ces derniers figurent alors parmi les plus riches propriétaires du Ban de Longchamp. Les fermes, terres, prés et bois qu'ils possedent sont en effet estimés a 1 0.000 francs barrois. Prix Montémont, le plus jeune de leurs fils, obtient à cette époque la maison où ils résident : il s'agit du Bouzon dessus et de ses dépendances. Marie Montémont, leur fille, et Nicolas Thiébaut,son second mari, laboureur à Longchamp, entrent en possession de la ferme du PréMarandel, située en contrebas de la précédente. Nicolas Montémont, sixième enfant d'Etienne Montémont, obtient le moulin de celui-ci : il estsitué au lieu-dit "Les Moulins de Rupt" et il est accensé annuellement pour310francs. Pierre Montémont, quatrième fils d'Etienne devient propriétaire de laferme du Bouzon dessous,où il habite, ainsi que d'un certain nombre de champs et prés attenants. La ferme du Gros Bouzon n'existe plus. Elle n'a pas été reconstruite après avoirété incendié il y a quelques dizaines d'années. La croix de pierre érigee a proximité par Etienne Montémont et Claire Roussel, au milieu du XVIIIèmesiècle a étépréservée de la destruction. Sur son socle on peut encore lire . "Jésus est mortpour nos pêchés ; il est ressuscite pour votre justification... 1760. E M CR.". Les derniers possesseurs de la ferme du Petit Bouzon Pierre Montémont, l'un des fils d'Etienne Montémont et de Claire Roussel résidedéjà dans la ferme du Petit Bouzon quand l'héritage de ces derniers est partagé le 10 mars 1758. Il reçoit a cette occasion un certain nombre de champs et de présvoisins. Né le 13 novembre 1721, il épouse a Saulxures le 9 février1745 Catherine Pierrat, originaire de la section de Blâmont. Au milieu de leur existence, tousdeux font construire près de leur habitation une croix de pierre posée sur un socle pyramidal relativement élevé, qui existe toujours. Elle comporte notamment l'inscription suivante . "Cette croix a été fondée par Pierre Montemont et Catherine Pierrat le 20 avril 1763".Cette dernière décède le 8 janvier 1790, avant son époux mort le 16 novembre 1791. Douze enfants sont nés de leur union. Cinq d'entre eux disparaissent au cours de leur jeunesse. Marie, Catherine et Marie-Thérèse leurs sœurs épousent respectivement Jean Joseph Laurent, de Ramonchamp, N Nicolas Perrin, du Dessus de Lépange, et Nicolas Arnould, de Rupt. Nicolas Montémont leur frère prend pour femme Anne Marie Bocquel dont il a cinq enfants morts en bas-âgeou sans descendant. Jean Joseph et Augustin Montémont frères cadets du précédentsont tous deux a l'origine d'une branche de leur famille. Pierre Montémont, l'un des fils d'Etienne Montémont et de Claire Roussel résidedéjà dans la ferme du Petit Bouzon quand l'héritage de ces derniers est partagé le 10 mars 1758. Il reçoit a cette occasion un certain nombre de champs et de présvoisins. Né le 13 novembre 1721, il épouse a Saulxures le 9 février1745 Catherine Pierrat, originaire de la section de Blâmont. Au milieu de leur existence, tousdeux font construire près de leur habitation une croix de pierre posée sur un socle pyramidal relativement élevé, qui existe toujours. Elle comporte notamment l'inscription suivante . "Cette croix a été posée par Pierre Montemont et CatherinePierrat le 20 avril 1763".Cette dernière décède le 8 janvier 1790, avant son époux mort le 16 novembre 1791. Douze enfants sont nés de leur union. Cinq d'entre eux disparaissent au cours de leur jeunesse. Marie, Catherineet Marie-Thérèse leurs sœurs épousent respectivement Jean Joseph Laurent, de Ramonchamp, N Nicolas Perrin, du Dessus de Lépange, et Nicolas Arnould, de Rupt.Nicolas Montémont leur frère prend pour femme Anne Marie Bocquel dont il a cinq enfants morts en bas-âge ou sans descendant. Jean Joseph et Augustin Montémont frères cadets du précédent sont tous deux a l'origine d'une branche de leur famille. Jean Joseph Montémont est né dans la ferme du Petit Bouzon le 8 février 1760. Le5 février 1782 il épouse Agnès Joly, née a Raon aux Bois le 28 avril 1764. elleest la fille de Jean Nicolas Joly et d'Agnès Perrin. Après avoir exercéla profession de cultivateur jusqu'en 1796 au Dessus de Rupt, puis a Lette jusqu'en 1804 il devient brigadier-forestier. En 1812, il s'établit a Lette :son commerce d'épicerie, son débit de boisson et son auberge reviennent en 1825 a sa fille Marie Félicité. Nous connaissons déjà son rôle durant les années sombresde la Révolution, alors qu'il commande la Garde Nationale de Rupt. l meurt le 11 mai 1827, aprèsson épouse disparue le 17 décembre 1819. Ils ont eu les enfants suivants : 1° - Marie Agnès Montémont, née le 16 mai 1783 a la ferme du Petit Bouzon, elleépouse Jean Joseph Perrin de Rupt le 6 mai 1812 . elle disparaît le 2 mai 1858. 2° - Marie Catherine Montémont, née le 17 septembre 1784, elle devient la femmede Jean Baptiste Thomas, tailleur d'habits, le 21 janvier 1807 : elle meurt le 28décembre 1871. 3° - Jean Joseph Montémont, né le 31 décembre 1786, il fait des études assez poussées qui lui permettent de devenir professeur au Collège de Remiremont. Il enseigne plus tard les langues étrangères a Marseille. Auteur d'une grammairelatine, il serait mort au cours de 1825, en Grèce, lors du siège de Missolonghi. 4° - Albert Etienne Montémont, né le 20 août 1788, a six heures du matin, ilestbaptisé le même jour ; il a pour parrain Prix Albert Mathieu, fils du maître d'école. A l'issue de ses études au Collège de Remiremont, il entre en 1805dans l'administration des Droits réunis a Epinal. Nommé à Valence en 1809, puis à Gap il quitte cette ville pour suivre en Italie l'inspecteur général des Départements duPremier Empire situés au-delà des Alpes. De retour à Gap en 1814, il est révoquéau cours de l'année suivante, après les Cent jours en raison deses opinions bonapartistes. Il envisage alors de se rendre aux Etats-Unis. Il accepte cependant le poste de précepteur des enfants d'une famille anglaise. A l'issue d'un exil de quatorze ans, il rentre en France à la faveur des événements de 1830. Nommé chef de bureau au Ministère des Finances, il est chargé des travaux relatifs aux statistiques. Affilié a la Franc Maçonnerie, il prononce l'éloge funèbre de Lafayette,de Settier et du Maréchal Mortiera la Grande Loge centrale de Paris le 23 janvier 1836. Il collabore au bulletin de la Société de Géographie dont le président est le célèbre navigateur Dumont d'Urville son ami. C'est pour marquer cette amitiéque ce dernier donne le nom d'Iles Montémont aux terres qu'il découvre au cours de son troisième voyage autour du monde ; elles sont situées par 150° 3' de longitude Est et 11° 17' de latitude Sud. Le nom d'Albert Montémont reste également attaché à la rénovation du Caveau, sociéte littéraire parisienne dont l'origine remonte au début du XVllle siècle. Membre fondateur en 1837, il est élu Président en1846. C'est a lui que revient l'initiative de la première réunion officielle des Vosgiens de Paris. Elle a lieu le 28 décembre 1842 dans les salons du restaurateur Petel rue St-Honoré. A l'issue du banquet auquel assistèrent notamment Louis Buffet,Boulay de la Meurthe, le duc de Choiseul, le Marquis de Marmier, Albert Montémont chante pour la première fois sa célèbre "Vosgienne" dont les accents de fierté naïve touchent le cœur de ses compatriotes. Nommé Chevalier de la Légion d'Honneur en 1850, sur la proposition du Ministre de l'Instruction publiqueet des beaux-arts, il continue a s'adonner aux lettres jusqu'à sa mort survenue le lundi 31 décembre 1861, a cinq heures du matin, après quatre jours de maladie. Ses funérailles commandées par son protecteur et ami le baron de Ladoucette ont lieu le2 janvier1862 en l'église de la Madeleine : son corps est ensuite inhumé au cimetière Montmartre. Ses principaux ouvrages sont les suivants : Lettres sur l'Astronomie (1ère édition en 1823, trois autres éditions à la suite). Voyage aux Alpes et en Italie de en (1824). Histoire universelle des voyages (51 volumes). Voyages pittoresques dans les cinq parties du monde (6 volumes avec des cartes).
Œuvres complètes de Walter Scott (traduites pour la première fois en français :32 volumes). Voyage a Londres et ses environs. Nouveau tableau de Paris. Œuvres du capitaine Maryat. Grammaire générale ou Philosophie des langues en Dix langues comparées (1845). Odes d'Horace, traduites en vers français. Les plaisirs de l'Expérience, Thomas Campbell ; traduction en vers. Les Plaisirs de la Mémoire, de Samuel Rogers : traduction en vers. Voyage a Dresde et dans les Vosges. Onze volumes de Poésies et de chansons. 5° - Jean-Nicolas Montémont. Né à Rupt le17 mai1790, il devient militaire. En 1825, il figure au nombre desofficiers du 56E Régiment de Ligne. Il termine sa carrière avec le grade de capitaine. Retiré dans sa ville natale, il est nommé commandant de la Garde Nationale locale en 1848. Parmi ses nombreuses décorations, il convient de mentionnersa croix de la Légion d'Honneur qui figure sur la colonne placée sur son tombeau au cimetière de Rupt et sa médaille commémorative de Sainte Hélène. Il meurt célibataire le 9 janvier 1865. 6° - Marie-Rose Montémont. Née le 8 janvier 1792, elle épouse Nicolas Augustin Creusot, de Rupt, le 9 juin1814. Ce dernier devient maître d'école dans les Vosges, puis a Saint-Amarin.
7° - Marie-Anne Montémont. Née le 25 Ventôse de l'An II (1794), elle épouse le 8 juillet 1822 Amé Clau don,de Cleurie, mort à Thann le 17 juin 1825. Elle se remarie le 25 juin 1827 avec Joseph Grégoire Remy, originaire du Val d'Ajol, cultivateur puis brigadier-forestier domicilié a Lette. 8° - Marie-Félicité Montémont. Née le 19 Thermidor de l'An VII (1799), elle épouse le 5 octobre 1825 NicolasFrançois Adam, de Saulxures-sur-Moselotte. Elle gère avec lui le commerce d'épicerie que lui a laissé son père. En 1832 son mari est frappé de paralysie sous l'effet, dit-on, du sel qu'il allait chercher a Gouhenans en Franche-Comté ; il se couchait sur son chargement durant le voyage de retour. Il souffre de cetteinfirmitépendant trente-trois ans. Marie-Félicité Montémont est morte le 3 juillet 1850 et son époux le 6 août 1865. Leur fille Marie Elisabeth née le26septembre 1828 est devenue en 1851 lafemme de Jean Léon Viry, de Nancy. elle est morte au Thillot le 12 décembre 1905. 9° - Marie-Claire Montémont. Née le 11 Thermidor de l'An XII (1804), elle épouse le 18 juillet 1825 Pierre Stanislas Morel, de Rupt. Augustin Montémont, onzième enfant de Pierre Montémont et de Catherine Pierrat dont nous avons parlé plus avant, est né dans la ferme du Petit Bouzon au Dessus de Rupt le 15 avril 1765. Comme ses prédécesseurs, il exerce en ces lieuxla profession de cultivateur jusqu'à la fin de son existence. Le22 mars1811, il devient membre du nouveau conseil de fabrique de la paroisse de Rupt, établi en exécution du décret impérial du 30 décembre 1809. Nommé marguillier le mêmejour, il accèdea la présidence du bureau de ce conseil le9 mai1812. Quand il disparaît le8 septembre 1815, il est remplacé par Augustin Creusat "des Prés deGouttes". Il a épousé a Dommartin le 9 février 1790 Anne Claire Bridot, des Granges de Vecoux, qui décède le 6 mars 1835. Six enfants sont nés de cette union : Augustin Montémont, qui suit Nicolas Montémont, cultivateur au Pré Marandel puis à Vecoux, Louis Montémont, cultivateur au Dessus de Rupt, Marie Claire Montémont épouse de Nicolas Joseph Ragué, de Dommartin, Marie Anne Charlotte Montémont, épouse de Nicolas JosephClaude, du Dessus de Rupt, et Claude Montémont que nous retrouverons plus loin. Augustin Montémont est né dans la ferme paternelle le 28 décembre 1790. Devenu majeur il exploite tout d'abord la ferme des Grandes Fouillies. Il fait ensuite construire (ou rétablir) la ferme des Briseux située au fond de la vallée duDessusde Rupt, a droite de la route qui mène à la croix du Lait. La clé de voûte de laporte principale de cette habitation porte l'inscription suivante : "A.M. M.R. 1840". Ce sont les initiales d'Augustin Montémont et de sa femme. Cultivateur avisé, il a eu l'idée notamment de changer la disposition de ses fumiers qu'il place au nord de sa ferme ~ ils sont encaissés de trois côtés et à demi abrités. Près de cet endroit il fait creuser une fosse a purin qui ne reçoit aucune eau étrangère. Le fertilisant liquide est répandu sur les champs ensemences et les prés au moment des pluies. En 1847, les membres de la Société d'Emulation des Vosges, d'Epinal lui décernent une médaille d'argent accompagnée d'une prime de 100 francs. l est ainsi récompensé de ses diverses initiatives en matière agricole. Peu de temps 3Uparavant il a fait ériger à droite de la partie haute de l'actuelle rue de Parrier, près de l'entrée du chemin qui permet d'accéder au Bélué, une croix de pierre dont le croisillon est orné d'un ostensoir Le socle monumental porte une inscription en partie effacée grâce a laquellenous apprenons qu'Augustin a fait construire ce calvaire, béni par le curé Colin le 1er novembre 1845 afin d'exécuter un vœux. Ce monument est posé sur un large socle en avant duquel on peut encore lire : "Le Dessus de Rupt". Cette pierremarque sans doute la limite entre cette section et celle de Lette. Augustin Montemont disparaît le 8 septembre 1871. Il a épousé le 19 mai 1828 Marie-Anne Rouillon, de Rupt, qui lui a donné deux enfants.La plupart de leurs petits-enfantsvivent encore actuellement. Claude Montémont, dernier enfant d'Augustin Montémont et d'Anne-Claire Bridotest né dans la ferme du Petit Bouzon, le 6 Brumaire de l'An XIII. Durant toute son existence il cultive les terres qui dépendent de cette habitation où il décède le10 avril 1876. Il a épousé en l'église de Rupt Thérèse Boileau, de Ramonchamp qui lui a donné deux enfants.
Événements les plus importants de sa vie :
• Profession: Laboureur et Marcaire au Bouzon.
Pierre épousa Catherine PIERRAT, fille de Joseph, Nicolas PIERRAT et Anne ADAM, le 9 Fév 1745 à Saulxures Sur Moselotte, Vosges, France. (Catherine PIERRAT naquit à Blamont Ou Bamont, Meurthe Et Moselle, France et est décédée le 8 Jan 1790 à Saulxures Sur Moselotte, Vosges, France.)
Notes de mariage :
5 enfants sont morts dans leur jeunesse
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